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Comment est perçu le Sida par les médecins et les patients africains ? Quelle politique de soins proposer dans une situation de rareté de médicaments ? Comment penser une bioéthique à partir de cette expérience même ? Cet ouvrage, basé sur les récits de dilemmes éthiques vécus en contexte, a pour objet de repenser les conditions locales de la prévention, trop souvent ignorées par les régulations internationales.Les récits et réflexions de médecins d'Afrique francophone présentent un quotidien de dilemmes liés non seulement à la rareté des médicaments mais aussi à la représentation de leurs effets sociaux. Leur confrontation met en scène l'inadéquation des politiques de prévention, diffusées par les organismes régulant la recherche. Ils nous invitent à repenser, à travers la parole donnée aux acteurs de terrain une régulation éthique de la recherche plus adaptée à leur vécu.L'alternative proposée est basée sur l'idée de capabilité, que nous devons à Amartya Sen. Ce scénario vise à développer un modèle d'éthique globale qui conditionne la légitimité de la recherche dans les pays en voie de développement à l'accès aux soins pour les populations locales.

Medical ethics --- Physician and patient --- Bioethics --- Physicians --- narratieve ethiek --- éthique narrative --- Afrika --- aids (HIV) --- bio-ethiek (medische, biomedische ethiek, bio-ethische aspecten) --- biomedisch, medisch-wetenschappelijk onderzoek --- voortplanting (reproductie) --- Doctor and patient --- Doctor-patient relationships --- Patient and doctor --- Patient and physician --- Patient-doctor relationships --- Patient-physician relationships --- Patients and doctors --- Patients and physicians --- Physician-patient relationships --- Physicians and patients --- Interpersonal relations --- Fear of doctors --- Narrative medicine --- Biomedical ethics --- Clinical ethics --- Ethics, Medical --- Health care ethics --- Medical care --- Medicine --- Professional ethics --- Nursing ethics --- Social medicine --- Afrique --- sida (VIH) --- bioéthique (éthique médicale, biomédicale, aspects bioéthiques) --- recherche biomédicale --- procréation (reproduction) --- Moral and ethical aspects --- Medical ethics - Africa, French-speaking. --- Physician and patient - Africa, French-speaking. --- Bioethics - Africa --- Physicians - personal narratives - Africa

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Quels sont les enjeux éthiques entre les sciences du vivant, l'impact éthique de la recherche sur embryons, et les représentations sociales construites à partir de conflits de convictions ou de représentations narratives sur l'origine de la vie ? Quelle place ont prise les femmes dans ce débat ? Comment la délocalisation de l'embryon, de l'utérus à la cité, met-elle en jeu la hiérarchie des sexes dans la fabrication d'enfants, et quel sera, dès lors, l'avenir de la naissance ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répondent les deux auteurs.

Human embryo --- Embryology, Human --- Human reproductive technology --- Bioethics --- Moral and ethical aspects --- reproductieve technologie --- ethiek (ethische aspecten) --- bio-ethiek (medische, biomedische ethiek, bio-ethische aspecten) --- technique de reproduction --- ethique (aspects ethiques) --- bioéthique (éthique médicale, biomédicale, aspects bioéthiques) --- Embryo, Human --- Human embryology --- Embryology --- Human biology --- Human reproduction --- Biology --- Biomedical ethics --- Life sciences --- Life sciences ethics --- Science --- Human embryo - Moral and ethical aspects --- Embryology, Human - Moral and ethical aspects --- Human reproductive technology - Moral and ethical aspects

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La rencontre de la pensée d'E. Levinas et de H. Arendt pour qui l'acte de penser suppose toujours un arrachement, une tentative de s'extraire de ce qui est : la condition d'homme, considérée comme fondement de la possibilité de liberté.

Levinas, Emmanuel --- Arendt, Hannah --- Lévinas, Emmanuel. --- Arendt, Hannah, --- Levinas, Emmanuel, --- BPB1310 --- Special issues --- Lévinas, Emmanuel. --- Levinas, Emmanuel, 1906-1995 --- Arendt, Hannah, 1906-1975

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With the coming of modern era moral justification has become a particularly difficult enterprise since human reason became in charge of dealing with the pluralism that succeeded to unifying metaphysical systems. The main challenge of rationally justifying a moral decision taken in a pluralistic context is to avoid both the relativism implied by plural particularisms and scepticism. The doctoral thesis presented here is a contribution to the reflexion on this metaethical problem which is central to theoretical moral philosophy as much as to current debates in applied ethics – such as biomedical ethics. Three main ideas underly this research. The first one concerns the nature of the most relevant approach to answer this question of moral epistemology. On the basis of theoretical considerations, arguments in biomedical ethics and an empirical inquiry in contemporary medicine, it is argued that the problem is best stated in conceptual terms. An analysis of the two main families of theories which have favoured a conceptual approach – descriptivism and prescriptivism – demonstrates that both were unable to offer satisfying solutions. Indeed, though each one meets theoretical and phenomenological requirements, both lead to a form of relativism. The second main idea relates to the reasons of that failure. The thesis defended states that the type of theory of meaning supporting those theories – representationalism – is inadequate in developping a theory of justification. Hence, the third idea : a change of paradigm in the theory of meaning is necessary to develop an adequate ethical theory. It is then shown that once the moral concepts are conceived of following an inferentialist – instead of a representationalist – model the procedure of justifying becomes praticable and allows a reflexion on a mediation between, on the one hand, the many particularisms entailed by the social context and, on the other hand, universal objectivity, which is aimed by the enterprise of justification. The sceptical argument must not be considered as an inescepable danger neither by the moral philosopher nor by those taking practical decision. La justification morale est devenue une entreprise particulièrement improbable avec l'avènement de la modernité, lorsque la raison humaine s'est vue attribuer la responsabilité de répondre au pluralisme succédant aux récits métaphysiques unificateurs. Le défi essentiel que constitue la justification rationnelle d'une prise de position morale dans un contexte pluraliste concerne la question de savoir comment dépasser le relativisme lié aux particularismes pluriels et éviter le scepticisme. La recherche doctorale présentée ici est une contribution à la réflexion sur cette problématique métaéthique qui traverse le champ de la philosophie morale contemporaine et qui est au centre des débats actuels d'éthique appliquée - telle que l'éthique biomédicale. La réflexion s'articule autour de trois idées principales. La première a trait à la nature de l'approche la plus pertinente pour répondre à cette question d'épistémologie morale. Sur la base de considérations théoriques, d'une réflexion en éthique biomédicale et d'une enquête empirique relative à la médecine contemporaine, il est montré que le problème se pose de façon primordiale en termes conceptuels. Une analyse des deux grandes familles de théories qui ont privilégié cette approche - le descriptivisme et le prescriptivisme - démontre que celles-ci se sont avérées incapables d'offrir des réponses satisfaisantes. En effet, bien que chacune réponde à des exigences fondamentales à la fois théoriques et issues de la phénoménologie morale, les unes comme les autres tombent dans une forme de relativisme. La seconde idée essentielle se rapporte au diagnostic de cet échec. Est soutenue la thèse selon laquelle le type de théorie de la signification et du contenu conceptuel sur lequel ces théories s'appuient - le modèle représentationnaliste - est inadéquat pour élaborer un modèle pertinent de la justification. Dès lors, s'impose la troisième idée : un changement de paradigme de théorie de la signification est nécessaire pour développer une théorie éthique cohérente. Il est alors montré quune fois que les concepts de la morale sont conçus selon un modèle inférentialiste, plutôt que représentationnaliste, la procédure de justification est praticable, autorisant de réfléchir une médiation entre les particularismes pluriels inhérents au contexte sociétal et l'objectivité universelle à laquelle tend toute entreprise de justification. L'argument sceptique ne doit plus être perçu comme un danger inéluctable ni par le philosophe moral ni par les acteurs de la prise de décision pratique.